Les informations d’aujourd’hui selon lesquelles la Fondation Clinton pourrait avoir reçu des dessous de table dans une affaire de transaction d’uranium entre la Russie et les États-Unis remettent maintenant en cause une candidature à la présidentielle américaine. Si la passionnante ‘histoire du New York Times est vraie, la campagne de Hillary de 2016 pourrait être un monumental gaspillage d’argent.

Un nouveau scandale de Hillary Clinton, découvert par le New York Times valide la mise en garde de Poutine « fini de jouer »

Le discours au Club Valdaï à Sotchi en octobre de l’année dernière du Président russe Vladimir Poutine résonne encore très fort aujourd’hui.« Fini de jouer », était un appel à se réveiller que Poutine lançait aux politiciens du monde.

Les informations d’aujourd’hui selon lesquelles la Fondation Clinton pourrait avoir reçu des dessous de table dans une affaire de transaction d’uranium entre la Russie et les États-Unis remettent maintenant en cause une candidature à la présidentielle américaine. Si la passionnante ‘histoire du New York Times est vraie, la campagne de Hillary de 2016 pourrait être un monumental gaspillage d’argent.

Les médias occidentaux n’ont pas vraiment fait cas de ce que beaucoup considèrent comme le discours politique le plus important de Vladimir Poutine à ce jour. En revanche, l’énigmatique et perspicace « Tyler Durden » à Zero Hedge a assimilé le discours de Sotchi à celui de Winston Churchill « Iron Curtain discours » en 1946. Comme le dit Durden, « Dans ce discours, Poutine a brusquement changé les règles du jeu. » Quel « jeu », me direz-vous ? Eh bien, si le New York Times ou autres médias traditionnels disent vrai ce matin, cela voudrait dire qu’après octobre de 2014, la Russie n’a plus aucun intérêt à acheter l’attachement de la Fondation Clinton. Les gros titres des journaux ce matin parlent des millions versés aux Clinton. Ce qui est plus accablant encore, ce sont les allégations selon lesquelles les anciens dirigeants américains ont vendu une partie de l’uranium stratégique des États-Unis.

La Une De Business Insider raconte une histoire d’une importance incommensurable. Il n’y a pas de caractère assez gros pour saisir la signification de : « la Fondation Clinton a reçu des millions de la part d’investisseurs pendant que Poutine prenait plus de 20 % des dépôts d’uranium US « . Les manchettes racontent une histoire de trafic d’influence politique et de vente à l’étranger de minéraux stratégiques des Etats-Unis, comme si tout était à vendre, pour peu qu’il y ait assez d’argent. Si tout cela était vrai, bien sûr.

Poutine au forum International Club Valdaï (Kremlin)

Poutine au forum International Club Valdaï (Kremlin)

 L’histoire raconte quelque chose qui ressemble à ceci. Retour en 2009. L’agence atomique Rosatom appartenant à l’état Russe, a acheté une participation de 17 % des parts du canadien Uranium One. La société canadienne, pour ceux qui ne la connaissent pas, est responsable d’environ 20 % de l’extraction du minerai d’uranium des Etats-Unis. Puis en 2010, la société russe a décidé d’acquérir une participation majoritaire dans Uranium One, soit 51 % de la société. Aussi étrange que cela puisse paraître, tout ce dont les Russes avaient besoin pour conclure le marché était l’approbation d’un Comité spécial qu’Hillary Clinton dirigeait à l’époque. Il est important de noter ici que Uranium One possédait des mines d’uranium aux Etats-Unis et au Kazakhstan voisin de la Russie.

Voici où l’histoire devient intéressante. Les investisseurs dans Uranium One ont donné de l’argent à la Fondation Clinton à partir de 2005 jusqu’en 2011. Pendant ce temps Bill Clinton a été payé $ 500 000 pour des conférences en Russie par une banque d’investissement ayant des liens avec le gouvernement russe qui avait une option d’achat sur le stock de Uranium One – mais l’histoire se corse. En janvier de 2013 Rosatom acquiert 100 % de l’Uranium One. À ce stade, la Russie prenait possession d’un cinquième des réserves stratégiques d’uranium de l’Amérique. Avec Hillary Clinton ayant comparé Vladimir Poutine à H.i.t.l.e.r il y a quelques mois à propos de la situation de la Crimée, cette épithète prend une toute nouvelle saveur aujourd’hui.

L'ancien Président Bill Clinton (Donkeyhotey)

L’ancien Président Bill Clinton (Donkeyhotey)

La Secrétaire d’État, Hillary Clinton était tenue de divulguer tous les contributeurs de la Fondation de sa famille avant qu’elle ne fasse serment pour prendre ses fonctions. Malheureusement pour sa campagne aujourd’hui, le couple Clinton n’a pas divulgué les millions de dollars donnés par le Président d’Uranium One, alors que l’examen de l’affaire était en cours. C’est le tableau accablant dépeint par les reporters Mike McIntire et Jo Becker du New York Times.

Les Porte-parole de Clinton ont sorti les boucliers et ont qualifié les allégations d’absurdes, bien sûr. Cependant, aussi anguilles qu’aient pu être Bill et Hillary dans le passé, cette histoire ne va pas disparaître si facilement. Je me souviens de M. Poutine disant qu’il n’y n’aurait plus aucune « négociation secrète d’arrière-boutique » dans la politique étrangère russe. Maintenant les Américains vont saisir pleinement ce qu’il voulait dire par « fini de jouer »; il semblerait, en effet, que le temps des jeux est révolu. Le discours de Sotchi sur le thème « Ordre Mondial : nouvelles règles ou un jeu sans règles », est venu rattraper les Clinton et l’Amérique chez eux. Benghazi, les serveurs de messagerie cachés, tous les malheurs passés des Clinton en politique et en PR, tout ça n’est rien à côté du fait de vendre les intérêts nationaux américains.

Centre de commandement et de contrôle de Hillary (Donkeyhotey)

Centre de commandement et de contrôle de Hillary (Donkeyhotey)

Je laisse les détails pour les 10 000 journalistes d’investigation qui se sont précipités sur cette histoire aujourd’hui, mais une autre chose que Poutine a dite à Sotchi mérite d’être répétée à Mme Clinton. Sur les intentions de la Russie lorsqu’il s’agit du « nouvel ordre mondial », Poutine avait dit, à propos de ceux qui tentent de créer un nouveau système de choses:

« La Russie n’a pas l’intention de prendre un rôle actif pour contrecarrer ceux qui tentent de construire leur nouvel ordre mondial – du moins, tant que leurs efforts ne commencent pas à empiéter sur les intérêts de la Russie. La Russie préférerait rester en dehors et les regarder s’enfler d’orgueil autant que leurs pauvres têtes pourront en contenir. « Mais ceux qui tenteront d’attirer la Russie dans ce processus, au mépris de ses intérêts, nous leur apprendrons ce que souffrir veut vraiment dire. »

Maintenant nous avons un indice sur les raisons de la véhémence de l’antagonisme US envers M. Poutine et la Russie. Comme il le dit, le vrai sens de la douleur en politique est ressenti seulement maintenant. L’auteur de cet article ne peut pas attendre de voir ce qui se passera par la suite. Je vous laisse avec quelques extraits intéressants montrant ce que Hillary Clinton pense de Vladimir Poutine. Curieux comment les énormes dons de la Russie à sa fondation ont si peu d’effet de réciprocité.

Traduction Avic – Réseau International